Les grandes écoles publiques s'emparent des problématiques actuelles en direct du salon de l'agriculture.
Mardi 27, une table ronde a réuni Guilherme Marques-Martins et Stéphanie Pérès de l'Institut Supérieur de la Vigne et du Vin de Bordeaux en compagnie de Marc Plantevin, doctorant. L'état des lieux est on ne peut plus clair : le changement climatique a des effets sur la vigne ! cela impacte le cycle végétatif, la maturation, la qualité des sols... plutôt que de s'appesantir sur ces effets, les trois interlocuteurs ont esquissé des leviers tels que baisser la densité de plantation, conserver l'herbe entre les rangs, tailler en godet, ne plus effeuiller en été jusqu'à la solution extrême de délocaliser les vignes en Bretagne ou au Royaume Uni !
Ils ont ensuite précisé que cette transition écologique s'accompagne pour les entreprises d'une transition socio-économique nécessaire vis à vis d'un consommateur de plus en plus exigeant. Les entreprises viticoles se tournent vers la RSE (Responsabilité sociétale et environnementales des entreprises) pour travailler sur des enjeux sanitaires (étudier des micros organismes comme alternative aux molécules chimiques) et sociaux (améliorer les conditions de logement des saisonniers, anticiper les maladies professionnelles...).
Former les futurs professionnels de la viti-viniculture, c'est plus que jamais les inciter à penser à ces changements pour s'en emparer dans une visée vertueuse.
