Dans le cadre du Module d'Initiatives Locales de leur BTSA Productions Animales, Caroline, Zora, Laura, Nao, Marine, Eva, Mélissa, Vanessa, étudiantes en 2e année à l’Agricampus de Laval (53) portent le projet d'inscription de leur établissement à l'Observatoire Agricole de la Biodiversité (OAB).
L’OAB a pour but de recenser la biodiversité en mettant en place des protocoles de différentes natures selon les espèces recherchés. L’objectif est de connaître l’évolution des invertébrés terrestres, des vers de terre et des pollinisateurs naturels avec l’influence des pratiques agricoles.
Leurs missions consistent à réaliser des protocoles définis par l’OAB sur les exploitations agricoles concernées (celle du lycée mais également une exploitation à Changé, engagées toutes 2 dans la sauvegarde de la biodiversité et dans la recherche d'amélioration de leurs pratiques agricoles notamment en étant labellisée agriculture biologique) pour observer la biodiversité.
5 protocoles sont proposés par l’OAB: le protocole vers de terre, mollusques-carabes, abeilles sauvages, papillons et chauves souris.
Après avoir inscrit les deux exploitations sur le site de l’OAB et sélectionné les parcelles idéales pour les protocoles, elles ont fait le choix de mettre en place 3 protocoles.
Le premier mis en oeuvre est celui des vers de terre qui prend environ deux heures entre le début du protocole le comptage et enfin la reconnaissance des vers de terre qui est guidée. Ce protocole est à réaliser une fois tous les trois ans.
Le deuxième protocole réalisé est celui des mollusques-carabes qui consiste à placer une planche à même le sol puis à la relever et compter les insectes qui sont dessous tous les mois (une quinzaine de minutes à chaque fois). Comme pour les vers de terre, il faut les reconnaître, mais les fiches de suivi détaillées et illustrées facilitent l'opération.
Le dernier protocole actuellement en cours concerne les abeilles solitaires.
À l'issue de ces expérimentations, l'équipe constate que ces protocoles prennent finalement peu de temps à mettre en oeuvre mais qu'ils ont un réel intérêt à la fois pour connaître la variété de la biodiversité et pour suivre son évolution. Le projet en lui même était enrichissant tant sur les connaissances (en reconnaissance d'espèces) que par la démarche elle-même puisque c'était le 1er projet OAB en Mayenne, une belle fierté pour ces étudiantes investies localement !
